Bonjour je vous présente sacrées sorcières de Roald Dahl, cette auteur est connu avec des œuvres comme Charlie et la chocolaterie, BGG (Bon Gros Géant), James et la grosse pêche (James et la pêche géante), tous ces titres on été adapté en film.
Aujourd'hui je vous présente Sacrées Sorciéres ci-dessous le livre avec la couverture de la dernière adaptation cinématographique de 2020 avec Anne Hathaway et Octavia Spencer.
J'ai lu ce livre dans une ancienne édition à mes enfants lorsqu'ils étaient petits, nous avons regardé également une ancienne adaptation ciné Les sorcières de 1990 avec Anjelica Huston et Rowan Atkinson.
Résumé :
«Un enfant par semaine, cela représente cinquante-deux enfants par an. Un tour, deux tours de moulinette et hop ! plus d'enfant !» ATTENTION : les vraies sorcières sont habillées de façon ordinaire et ressemblent à n'importe qui. Mais elles ne sont pas ordinaires, elles portent des gants en tout temps, elles n'ont pas d'orteils et elles sont chauves, ce qui les oblige à porter des perruques pour ne pas se faire repérer. Elles passent leur temps à dresser les plans les plus démoniaques et elles détestent les enfants. Il existe également une sorcière qui dirige toutes les autres, affublée du titre de grandissime ou magnanimissime sorcière.
La grandissime sorcière les déteste plus que tout et compte bien les faire tous disparaître. Selon le narrateur, les sorcières les plus dangereuses viennent d'Angleterre. Il faut donc être vigilant, car les sorcières se cachent parmi nous. Seuls un garçon et sa grand-mère peuvent l'en empêcher.
Avis :
Un beau roman jeunesse, certains passages feront frissonner les plus jeunes. De l'humour, de l'amour, beaucoup d'action riche en rebondissement de quoi tenir en haleine nos chers bambin. En ce qui concerne les adaptations ciné elles restes assez fidèles au livre par contre dans le film de 2020 nous avons un changement de pays puisque cette fois au lieu de l'Angleterre nous nous trouvons au USA et les prénoms de certain personnages son changés.
Extrait du Livre :
Une vraie sorcière déteste les enfants d’une haine cuisante, brûlante, bouillonnante, qu’il est impossible d’imaginer. Elle passe son temps à comploter contre les enfants qui se trouvent sur son chemin. Elle les fait disparaître un par un, en jubilant. Elle ne pense qu’à ça, du matin jusqu’au soir. Qu’elle soit caissière dans un supermarché, secrétaire dans un bureau ou conductrice d’autobus.
Son esprit est toujours occupé à comploter et conspirer, mijoter et mitonner, finasser et fignoler des projets sanglants.
« Quel enfant, oui, quel enfant vais-je passer à la moulinette ? » Pense-t-elle, à longueur de journée.
Une vraie sorcière éprouve le même plaisir à passer un enfant à la moulinette qu’on a du plaisir à manger des fraises à la crème. Elle estime qu’il faut faire disparaître un enfant par semaine ! Si elle ne tient pas ce rythme, elle est de méchante humeur. Un enfant par semaine, cela représente cinquante-deux enfants par an !
Un tour, deux tours de moulinette, et hop ! Plus d’enfant !
Telle est la devise des sorcières.
Mais la victime est souvent choisie avec soin. Voilà pourquoi une sorcière traque un enfant comme un chasseur traque un petit oiseau dans la forêt. La sorcière marche à pas feutré, elle bouge lentement, au ralenti de plus en plus près, puis enfin, elle est prête et pfroutt !
Elle fonce sur sa victime comme un faucon. Des étincelles crépitent, des flammes jaillissent, des rats rugissent, des lions fulminent. Et l’enfant disparaît !
Autres :
Les personnes me connaissant bien savent tout l'amour que je porte à Roald Dahl depuis que son livre Matilda, découvert quand j'étais petite et dans lequel j'ai pu - en partie - me retrouver.
Ici, nous suivons aussi un enfant dont nous ignorons le nom. Après avoir tragiquement perdu ses parents, il est confié à sa grand-mère qui le met rapidement en garde contre les sorcières. Mais elle ne se doute pas un seul instant que malgré ses conseils, son petit-fils va être la victime directe de ces êtres malfaisants.
J'ai pu voir le film l'année dernière qui m'avait pas mal plu (je dois avouer que la présence d'Anne Hathaway n'y était pas pour rien) mais j'ai trouvé que le livre mettait beaucoup trop de temps à démarrer. La description des sorcières ainsi que la recette de ces dernières pour anéantir les enfants prennent, à mon sens, une trop grande partie du livre.
Néanmoins, la fin de l'histoire reste très touchante et on voit combien le petit garçon est attaché à sa grand-mère.
Aussi, je n'ai pu m'empêcher de faire la relation entre l'évocation du vrombissement du coeur d'une souris dans ce roman et la même information rapportée par Matilda à Mademoiselle Candy dans le film.
Un livre qui se lit vite, parfait pour les enfants à une période comme Halloween.
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