Hunger Games T4 : La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur de Suzanne Collins

‎27-10-2020 10:53

Hunger Games T4 : La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur de Suzanne Collins

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10 ans après la fin de sa trilogie, Suzanne Collins nous offre un nouveau tome qui se concentre sur la genèse du Président Snow. D'où vient-il ? D'où vient son ambition et quelles sont ses motivations ? Retrouvez-le le matin de ses premiers Hunger Games en tant que mentor...

 

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‎14-02-2021 21:42

Re: Hunger Games T4 : La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur de Suzanne Collins

Que ça fait du bien de lire sans avoir à se triturer les méninges! Ce quatrième opus, mais préquel de la précédente trilogie Hunger Games, offre un moment de pur divertissement. Où l'on revient à la naissance des ambitions du futur et terrifiant Président Snow. Alors? Pourquoi est-il devenu si méchant? PARCE QUEEEEEEEEE (si vous avez la ref c'est que vous êtes au moins aussi vieux que moi... et c'est moche!)

 

Pitch (4ème de couv):

"C'est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L'avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d'astuce et d'inventivité pour faire gagner sa candidate. Mais le sort s'acharne. Honte suprême, on lui a confié la plus misérable des tributs: une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l'échec, au triomphe ou à la ruine. Dans l'arène, ce sera un combat à mort."1613332634972.jpg

Me voilà de retour en adulescence, à ma plus grande joie! Finies les responsabilités d'adultes! Je peux m'enfermer dans ma chambre toute la journée pour lire en mangeant des bombecs si je veux! (Quoi? Je le fais déjà?...) Initiée par les trois autres romans, je me la pête donc intérieurement en débutant la lecture, la "mythologie" et vocabulaire des Hunger Games n'ayant désormais plus aucun secret pour moi. Je suis dans le (Hunger) game comme disent les d'jeuns! Hein, on a arrêté de dire "les d'jeuns"? Quoi, mon jeu de mot est pourri? Ok, j'me calme. Et revenons à nos moutons...

 

Suzanne Collins nous ramène dans cette nouvelle aventure près de soixante ans avant la "trilogie Katniss", alors que Snow n'est qu'un jeune homme bien loin encore du pouvoir... Mais où se dessine déjà sa façon tordue de concevoir l'amitié, l'amour. Un personnage prêt à sacrifier des vies, prêt à travestir la vérité et trahir pour obtenir reconnaissance et puissance. C'est donc parti pour un Hunger Game à la sauce anti-héros!

Si j'ai adoré replonger dans cet univers, j'ai trouvé cependant la construction de ce roman un peu étrange. Un roman qui aurait très bien pu être scindé en deux distincts, tellement la cassure dans le rythme et la tension aux deux tiers de l'histoire est marquée.

La première partie renoue avec la connaissance que le lecteur a acquise de ces jeux cruels, de la Moisson dans les Districts aux combats à mort dans l'arène. L'auteur prend le temps de (re)planter le décor et de construire le personnage de Coriolanus et l'histoire de sa rencontre avec Lucy Gray, une love story à la Roméo et Juliette. Ce début est rythmé par les enjeux suffisamment forts des personnages et par l'enjeu propre au concept des Hunger Games (puisse le sort vous être favorable) pour que le lecteur soit complètement embarqué dans cette aventure.

Mais dans la seconde partie le rythme s'essouffle, à l'instar de la love story pour devenir ronronnant voire gnangnan. Avec en prime un retournement de sentiment en cinq minutes, trop rapide pour être crédible. Là où l'auteur aurait pu prendre le temps, tout comme dans la première partie, de travailler un peu plus en profondeur et progressivement la noirceur de Coriolanus. Et permettre une installation du doute entre les deux amoureux qui soit un peu plus subtile que cette rupture de confiance qui tombe comme un cheveu sur la soupe. La conclusion du roman donne alors le sentiment que l'auteur a rajouté ces dix derniers chapitres à l'arrache, comme si ça faisait partie d'une "commande" (de l'éditeur?).

 

La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur n'en reste pas moins un roman mainstream où l'on s'en prend plein les yeux alors qu'il n'y a pas une image, surfant sur le succès des précédents. Nul doute que l'adaptation ciné sera elle aussi un succès, déjà attendu par des millions de fans dans le monde. (Allez maintenant retour dans la vie adulte. Mais j'garde mes bombecs dans la poche!)

 

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