On annonce à Vincent, 35 ans, qu'il va devenir aveugle. Extrêmement vite, dans trois à quatre semaines. Diagnostic irrévocable, la sentence est tombée, le choc !
Emilie, son amie, s'écarte. Vincent décide de s'isoler dans la maison de ses grands-parents. Le refis d'abord, comment se prépare à vivre dans le noir, dans l'obscurité ? La raison ensuite, avec l'amitié d'Arnaud, l'amour pour et de Coline...
A la campagne, les mains plongées dans la terre, Vincent se connecte à ses sens pour se reconstruire (ce qui me renvoit automatique au très beau roman de Mélissa Da Costa "Les lendemains).
Une belle histoire, lumineuse, pleine de sentiments comme une Renaissance, histoire de montrer qu'on peut survivre à la nuit ! C'est simple, j'ai tout aimé dans ce roman : l'histoire, les personnages, les relations entre chaque protagoniste, le dénouement, ce petit coté humaniste, aux valeurs véhiculés.
Une histoire touchante, une plume vivante, fluide et dynamique. La découverte de Karine Lambert est belle. Une documentation sur les malvoyants qui se fait ressentir entre les lignes, ce qui rend le roman encore plus grand.
Les intermèdes entre les chapitres sous forme de liste ou de réflexion sont une idée fabuleuse, que j'ai vraiment aimé, un petit côté qui rend le roman très vivant.
Un livre qui traite d'un sujet difficile d'une façon toute une légèreté, avec une forme pleine d'espoir au fort potentiel émotionnel.
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