Vous avez aimé La Belle et la Bête de Disney? Fredonné la chanson romantique: "Histoires éternelles qu'on ne croit jamais, de deux inconnus qu'un geste imprévu rapproche en secreeeeeet..."? Pleuré au bisou final?
Sandrine Collette a décidé de revisiter l'histoire, dans une version bien plus terrifiante: rajoutez des gerbes de sang, des brassées d'angoisses et saupoudrez d'une bonne dose de malsain... Alors, toujours partants?
Pitch (4ème de couv):
"Malo a un mauvais pressentiment. Depuis leur arrivée au domaine de Vaux pour faire les vendanges, Octave, le maître des lieux, regarde sa sœur Camille d'un œil insistant. Le jeune homme voudrait quitter l'endroit au plus vite. Camille trouve ses inquiétudes ridicules et oscille entre attirance et répulsion envers cet homme au visage lacéré par une vieille blessure. Le frère et la sœur se disputent et, le troisième jour, Malo n'est plus là. Alors que personne ne semble s'en soucier, Camille sent aussitôt qu'il s'est passé quelque chose. Leur reste-t-il une chance de sortir vivants de ce lieu ou le piège est-il déjà refermé?"
Je crois avoir déjà épuisé tous les superlatifs du dico pour décrire les romans de Sandrine Collette. Un vent de cendres ne déroge pas à la règle!
Impossible à lâcher malgré le pressentiment qu'on va droit dans le mur et le carnage dès les premières pages. Ca pue le malaise et le sang. Ca déborde d'angoisse. La plume aiguisée telle un stylet, prête à martyriser le pauvre cœur sensible des lecteurs.
L'histoire débute par l'irruption brutale de la violence dans une scène fleurant bon la jeunesse, l'insouciance et l'amour. Dès lors, il n'y aura plus vraiment de répit. Le brefs moments de légèreté ne sont qu'illusion, un moyen de ralentir temporairement le rythme cardiaque du lecteur pour mieux l'affoler quelques pages plus tard.
Car le drame a définitivement posé sa cloche de verre autour des maîtres du domaine, Octave et Andreas, chez lesquels Malo et Camille posent leurs valises pour une semaine, le temps des vendanges. Les enfermant dans une ambiance où le glauque côtoie la peur. Où la folie se terre derrière les lourds murs en pierre de la bâtisse, prête à leur sauter à la gorge. Angoisse, ma sœur Angoisse, ne vois-tu rien venir?
Un roman dément, que je ne peux que conseiller au plus téméraires. C'est diabolique, voire même largement au-delà. Sandrine Collette la Terreur a encore une fois frappé fort!
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Laure / Un Livre dans ma Baignoire
