Agnès Martin-Lugand, le miracle de l'auto-édition

[julie__]

"Quand je me suis lancée dans l’écriture de Les gens heureux lisent et boivent du café, il n’était pas du tout question d’être éditée, cela ne m’effleurait absolument pas l’esprit.

Ma question était de savoir si j’étais capable d’écrire un roman, dix pages, quinze pages, trente pages ou deux pages, ça n’allait pas plus loin. C’était vraiment ça, ma première idée. Comme j’ai réussi à écrire plus de cinq pages, au fur et à mesure, l’envie d’être lue est arrivée, logiquement.

Je me suis lancée dans la folle aventure de l’autoédition, et voilà, le miracle a opéré. C’est comme ça que j’ai été repérée par Michel Lafon. Après, c’est toute la suite de l’aventure. Écrire est un bonheur inouï, même s’il y a des scènes qui sont parfois compliquées à coucher sur papier… J’ai un lien absolument fou avec les lecteurs ; beaucoup m’ont écrit et m’écrivent encore. J’ai beaucoup de reconnaissance visà-vis d’eux parce que si j’en suis là, c’est bien grâce à eux. C’est une chance extraordinaire. »