L'histoire avance et bien que les remords et la culpabilité soient toujours présents chez Shoya, il arrive à se rapprocher de Shoko, toujours dans l'espoir d'en faire son amie. Sur son parcours de repentance, il retrouve des anciens camarades de classe de CM2, notamment ceux qui persécutaient Shoko, eux aussi. Et il découvre que si lui fait tout pour changer et se racheter, ce n'est pas le cas d'autres anciens membres de sa classe. Pour ma part, j'ai souvent entendu qu'en grandissant, les enfants devenaient des adultes matures. Il n'en est rien. Très peu de personnes cruelles se souviennent même du nom des personnes qu'ils ont maltraités, tant elles sont insignifiantes sur leur parcours. Dans ce manga, il y a des personnages qu'on aime profondément (comme Shoko) et d'autres qu'on déteste (comme Naoka). Et d'autres qui devraient en inspirer certains (comme Shoya).