Teresa Brusca inspectrice de police demande au commissaire Vito Strega suspendu après un accident d'enquêter officieusement sur un crime, une jeune fille de 13 ans trouvé sur la scène du crime, la victime était poignardé a 85 reprises. La jeune adolescente, l'arme du crime en main, un grand sourire machiavélique devant le corp. Strega obsédé par un besoin inassouvi de justice va tenter de comprendre ce qui se cache avec ces crimes d’enfants.
Sur cultura.com au éditions Gallmeister paru le 17 aout.
Un thriller glaçant et sombre pour la première intrigue de Vito Strega et Teresa Brusca. Une histoire réaliste, horrible, captivante et perturbante à la fois. Vito est un personnage cabossé et avec un coeur tendre. Une oeuvre maitrisé sur des adolescents dysfonctionnelles, mais qu'en est la cause ? Une critique de la société, de la politique sociétale et de ses dérives. Un Polar noir que je recommande.
"Pour elle, ce métier n’était pas une mission, comme il semblait l’être pour Vito. Il n’avait rien de romantique. Ce n’était pas un moyen de compenser le mal par la justice, comme le faisaient croire les téléfilms policiers. C’était seulement un travail difficile et mal payé. "
@spitfire89 je retrouve avec plaisir Vito Strega, mais je suis déçue de ne pas revoir les deux acolytes qu'il avait dans "Lillusion du mal", opus précédent de Piergiorgio Pulixi. Mais son duo avec Teresa Brusca semble aussi prenant et l'histoire parait très prometteuse.
Je le lirai à l'occasion.
@soff78 dans l'illusion du mal on trouvé Vito avec le duo Mara Rais et Eva Croce. On le retrouve cette fois en duo avec Teresa. Cela apporte une touche de renouveau. Ici et comme pour le précédent tome l'auteur nous plonge dans un polar social. Je pense que se livre intéressera aussi @MAPATOU .
@spitfire89 @soff78 Je vais très certainement le lire car j'apprécie beaucoup cet auteur.
@spitfire89Ecouté avec Audiolib
Mon flair légendaire, que j’ai affuté au fil de mes pérégrinations littéraires, m’avait montré du doigt ce nouvel auteur de polar italien, dont j’entendais beaucoup de bien. Après cette lecture, je peux maintenant affirmer que mon intuition ne m’a pas trompé parce que ce fut une agréable surprise !
Très tôt dans l’histoire, les protagonistes imposent leur présence. Vito Strega, le personnage principal, est un flic à la stature impressionnante, sûr de ses idées et doté d’un charisme incroyable. Dès qu’il apparaît dans une scène, il captive l’assistance et le lecteur avec. Entouré de sa coéquipière pugnace, de son ex-femme bienveillante, de sa psychologue perspicace et de son chef surexcité, il tente de combattre ses démons. Tout ce petit monde essaye de tenir son rôle le mieux possible, non sans franchir quelques fois les limites.
L’énigme qui tourne autour d’un marionnettiste qui manipulerait des adolescents, est secondaire dans le texte. Elle sert de fil conducteur mais n’est présente que pour mettre en exergue le savoir-faire et la détermination des enquêteurs.
Le récit se concentre surtout sur la vie privée des acteurs de ce drame. Leurs caractères sont particulièrement approfondis. On assiste à leurs longs échanges dans lesquels on nous dévoile leurs passés et leurs failles. Comme ces femmes et hommes sont imparfaits, on apprécie leur humanité et on a de l’empathie pour eux.
La voix juste et le jeu parfait de Florian Wormser appuient toute la force de l’aventure. Je suis enchanté d’avoir fait la connaissance de Vito et compagnie, cette équipe incontrôlable qui va devoir régler ses propres problèmes avant de gérer ceux des autres.
Le polar italien doit maintenant compter avec Piergiorgio Pulixi. Pour ma part, ce « chant des innocents » faisant partie d’une série, je ne vais pas tarder à m’y intéresser de très près.
https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/03/28/piergiorgio-pulixi-le-chant-des-innocents/
J'ai L'illusion du mal dans ma PAL depuis x temps, il faut que je m'y mette @LeslivresdeK79