Le navire night - Marguerite Duras
C’est un samedi. La nuit. Au printemps. C’est presque le début de l’été. Au mois de juin. Lui, l’homme de l’histoire, il travaille. (On reconnaît de suite Marguerite Duras, non !?)
Nous sommes en 1973 et c’est homme de l’histoire qui tient à jour son cahier va commencer à s’interrompre à cause, d’elle, l’histoire, l’histoire d’amour.
Cette histoire est en partie vraie, en partie seulement, elle a été racontée avant qu’elle soit mise en forme et vive sous la pâte de l’experte – Marguerite Duras
Elle s’appelle F. et des nuits entières, l’homme et la femme se parleront au téléphone avant de vouloir se voir. Ils jouissent l’un de l’autre, si proches et si éloignés en même temps.
C’est elle qui mène l’histoire. C’est encore elle qui dit qu’elle pourrait tout quitter pour lui sans pour autant le rejoindre. C’est toujours dans la curiosité de l’amour que l’avancée de l’histoire s’attache.
Marguerite Duras fait monter le désir, approche les corps et les retiens, les retiens et les retiens encore…
Toujours un grand plaisir de lire une écriture créative, rythmée et inspirée comme un chef d’orchestre.
J'adore Marguerite Duras @Ymel et je la relis souvent avec plaisir.