Quand j'ai lu la 4ème de couverture de « La doublure » de Mélissa Da Costa, je n'étais pourtant pas très emballée… Le changement de style de l'auteure associé à la crainte de tomber dans une « trop » grande noirceur, dans un univers où la sensation de malaise serait trop présente, ont d'abord généré des réticences. J'avais peur d'être déçue, de ne pas aimer...
J'ai donc lu quelques avis de lecteurs mais sans trop insister pour afin de minimiser leur influence sur ma lecture. Certains m'ont encouragée à me plonger dans le livre tandis que d'autres m'ont dissuadée.
Et je me suis lancée. Alors oui, nous sommes dans un tout autre registre. Mais l'auteure confirme son talent et quel talent ! Bravo ! Mon statut de fan est confirmé. Un livre tout aussi addictif que les précédents bien que le registre soit totalement à l'opposé de ce que l'auteure a pu écrire précédemment. Il fallait oser, elle l'a fait ! C'est noir mais captivant. Et enrichissant ! J'ai été victime d'un dilemme cependant : poser le livre pour en savoir plus sur les oeuvres décrites par l'auteure, sur le romantisme noir, Lilith… Parce que chaque description donne envie de se référer, de voir, de creuser davantage, et ne pas poser le livre par hâte découvrir la suite du roman et son dénouement.
Jusqu'à la fin, on se demande qui prendra le dessus, comment tout ça finira. Un final qui colle bien au scénario, à l'histoire et aux personnages mais pour le moins inattendu !
Merci Melissa Da Costa et encore bravo.
