[INTERVIEW] Découvrez Victor Guilbert, auteur de Terra Nullius
CharlotteV
Community Manager

La ligue de l'imaginaire est de retour ! Comme chaque été, vous avez la possibilité de devenir jury pour élire le lauréat. Pour découvrir la sélection 2023, en savoir plus et voter pour votre roman préféré, ça se passe juste ICI.

 

Afin de vous aider dans votre choix, retrouvez sur CulturaLivres une série d'interviews des auteurs de la Ligue de l'imaginaire.

Je vous propose aujourd'hui de découvrir l'univers de Victor Guilbert, auteur de Terra Nullius. Sa passion pour le polar, ses rituels d'écriture, son dernier coup de cœur littéraire... Victor nous dit tout. 

 

encart_culturaLivres_Victor_Guilbert-min.jpg

 

 

  • Pouvez-vous présenter votre livre Terra Nullius en quelques phrases pour donner envie aux membres de la communauté CulturaLivres de le lire ?

Terra Nullius, « Territoire sans maître », c’est le nom donné au bidonville et à la décharge qui la jouxte, à la frontière entre la France et la Belgique. Les deux pays se renvoyant la responsabilité, personne ne s’en occupe. Dans la Terra Nullius, on va d’abord rencontrer Jim, un adolescent solaire qui rêve de sauver le monde, c’est-à-dire ce bidonville coincé entre deux pays, seul foyer qu’il n’ait jamais connu. Outre Jim et sa maman la vieille Sara, on trouve aussi dans cet endroit une communauté de laissés-pour-compte qui tentent de survivre tant bien que mal. Jusqu’au jour où le petit Jim annonce qu’il a découvert un trésor dans la décharge… Il n’a pas le temps d’en révéler la nature, on le retrouve laissé pour mort parmi les détritus. Il ne lui reste que six jours à vivre, six jours de coma pendant lesquels Hugo Boloren va enquêter. Hugo, c’est un flic parisien dans la lune qui aime la bière et le chocolat, et qui est de passage à Lille pour soigner sa mère atteinte d’Alzheimer. L’agression de ce gamin le touche et l’intrigue : il va utiliser ces six jours pour tenter de découvrir la vérité et permettre à Jim de réaliser son rêve : sauver le monde. 

 

Terra nullius 

 

5_9782755693959_1_75.jpgRésumé : Depuis Douve, ça ne va pas fort du côté d'Hugo Boloren. Sans la petite bille qui fait « ding » pour lui dévoiler une piste, il erre dans le commissariat, limite neurasthénique, au grand dam de Lulu la nouvelle stagiaire. Même ses carrés de chocolat échouent à le remettre d'aplomb. Bref, il est temps de changer d'air.Ça tombe bien : le commissaire Grosset a obtenu pour la mère d'Hugo un rendez-vous dans la clinique lilloise d'un grand spécialiste de la maladie d'Alzheimer. Alors en voiture pour Lille !
Et tiens, coïncidence : la veille du départ, Boloren entend à la radio qu'un enfant d'une dizaine d'années, Jimcaale, vient de se faire agresser dans la plus grande décharge publique de France, coincée à la frontière franco-belge et jouxtant un étonnant bidonville.
L'instinct d'Hugo lui murmure d'aller jeter un oeil et Grosset, quoiqu'à contrecoeur, le met en contact avec le duo d'inspecteurs lillois : Desreumaux, qui porte des costumes trop grands pour se donner l'air moins jeune, et Lasselin, surnommé « le Messie » parce que, lorsqu'il interroge les suspects, « il fait parler les muets et redonne la vue aux aveugles. » Et les suspects, ce n'est pas ce qui manque dans cette « terra nullius » (un territoire sans maître) dont la Belgique et la France se renvoient la responsabilité : Manie, cheffe autoproclamée de ce camp, Narong Vacarme son chambellan, la Vieille Sara, le Hippie sage, Hafsa et Pran, Maman Jeanne et Papa Germain tous liés au camp et à la décharge, tous liés à Jimcaale et au mystérieux trésor qu'il prétendait avoir trouvé quelques jours avant sa mort. Sans parler d'un étrange « trimoin », ainsi baptisé parce que trois fois témoin dans trois affaires de meurtres sans aucun lien, ni du très médiatique cuisinier vedette de « Toque Toc », l'émission culinaire la plus regardée de France Bref, « le problème dans cette affaire, ce n'est pas le nombre de pièces dans le puzzle, c'est le nombre de puzzles ». Avec l'aide de sa bille qui revient enfin mettre de l'ordre dans son cerveau, Hugo Boloren va découvrir peu à peu les liens invisibles, révéler les mystères et secrets qu'on cherche à lui cacher, jusqu'à la résolution effroyable de l'affaire criminelle la plus sordide de sa carrière.

 

Ce qu'on en pense sur la communauté : 

"Victor Guilbert confirme avec ce nouveau roman une plume savoureuse, sensible, légère en humours, intelligente, descriptifs." @spitfire89 

Voir l'avis complet

 

 

  • Que représente pour vous la Ligue de l’Imaginaire ? 

Un concentré de belles plumes, d’auteurs qui ont décidé de mettre leur savoir-faire au profit de la promotion de textes qui font voyager. Ce sont des auteurs que j’associe à une littérature exigeante autant sur la forme que sur le contenu, l’histoire. Elle ne se contente pas de proposer un style, une écriture travaillée, mais également d’inventer des histoires fortes avec décors, personnages, intrigues… qui transportent et surprennent le lecteur. Je me sens particulièrement honoré d’avoir été choisi par une telle bande !

 

 

  • Pourquoi ce choix d’écrire du polar ? Quelles sont vos inspirations ?

Ce que j’aime dans le polar, c’est le côté énigme, jeu. On plante un décor, des personnages, une ambiance, une intrigue et le lecteur qui avance dans l’histoire tente de démêler l’ensemble pour essayer de résoudre, avant le point final, les mystères éparpillés. Mon expérience d’écriture a d’abord été dans les chansons, nouvelles et pièces de théâtre et j’ai eu envie de me lancer dans ce genre littéraire à la fois ludique et terriblement exigent. Mes inspirations sont autant cinématographiques (Hitchcock m’a donné envie le premier avec notamment Le crime était presque parfait et La corde) que littéraires (ce serait très long tant elles sont nombreuses ! Cela va de Émile Verhaeren en poésie à Emmanuel Bove en littérature en passant par Fred Vargas, Steeman ou Norek en polar…).

 

 

  • Avez-vous un rituel d’écriture ? 

J’écris rarement deux jours de suite au même endroit. Quand j’entame la rédaction, j’ai besoin d’animation, j’erre dans les lieux vivants, cafés, bars, bus, métro… Ensuite je poursuis dans les lieux plus calmes comme les parcs ou les cafés très petits. Je vais aussi beaucoup voir des spectacles (théâtre, ballet, concert…) avec un carnet pour écrire à la lueur de mon téléphone. Je suis un écrivain nomade !

 

 

  • Avez-vous un récent coup de cœur à partager aux membres de la communauté ?

Mon dernier coup de cœur, je le dois à un autre auteur de polar, Olivier Bal, qui me l’a conseillé : Minuit dans la ville des songes de René Frégni. C’est pas un bouquin, c’est du travail d’orfèvre. 

 

 

Avez-vous lu Terra Nullius ? Cette interview vous donne-t-elle envie de découvrir l'univers de Victor Guilbert ?

 

N'oubliez pas, vous avez jusqu'au 28 août, pour voter et élire le prochain lauréat du Prix de la Ligue de l'Imaginaire. 
Retrouvez également les interviews de Claire Favan , Jean-Marc Souvira, Danielle ThiéryVincent Bguian et Victor Guilbert.

 

 
4 Commentaires

Les dernières actualités

Tout lire >
Les dernières discussions
Tout afficher >
Pour Nica, dix-sept ans, l'heure est venue de tirer un trait sur son passé. Son rêve est sur le point de se réaliser : u...
Nathanaël Stone a toujours été d'une sensibilité hors du commun. Or le monde auquel il appartient, l'aristocratie anglai...
Surement un de mes derniers posts *snifff* mais ce sera un post joyeux car ce WE, j'ai eu le plaisir d'aller au printemp...

Les membres favoris du mois

Tout afficher >